Se libérer du perfectionnisme : accepter le « suffisamment bien »
Reconnaître le perfectionnisme
- Standards irréalistes et rigides.
- Peur intense de l’erreur ou du jugement.
- Procrastination pour éviter de “faire mal”.
- Auto-critique permanente, difficulté à célébrer les réussites.
Effets sur la santé
- Anxiété, burn-out, troubles du sommeil.
- Relations tendues (hypercontrôle, critiques).
- Moins de créativité et d’innovation (peur d’expérimenter).
Stratégies pour lâcher prise
1. Redéfinir vos objectifs
- Déterminez trois niveaux : minimum acceptable, satisfaisant, idéal.
- Visez le niveau “satisfaisant” par défaut, réservez l’idéal aux cas où il est nécessaire.
2. Tester l’imperfection
- Laissez volontairement une petite imperfection et observez la réaction.
- Remarquez que rien de catastrophique ne se produit.
3. Journal de réalité
- Notez le temps passé sur une tâche vs le gain réel.
- Fixez une limite temporelle (ex : 90 minutes) et arrêtez-vous une fois écoulée.
4. Auto-compassion
- Remplacez “Je dois être parfait” par “Je fais de mon mieux dans la situation présente”.
- En cas d’erreur, répondrez par “Que puis-je apprendre ?” plutôt que “Pourquoi suis-je nul ?”.
5. Prioriser vos valeurs
- Quelles sont les 3 valeurs qui comptent vraiment ? (ex : bienveillance, progression, équilibre).
- Faites des choix alignés sur ces valeurs, pas sur des standards imposés.
Quand demander de l’aide
- Si le perfectionnisme entraîne détresse, burnout, troubles alimentaires ou TOC.
- Thérapies utiles : TCC orientée perfectionnisme, ACT, CFT, schémas.
Accepter l’imperfection ne signifie pas renoncer à l’excellence, mais choisir quand et où concentrer votre énergie.